Dernière fille de Catherine de Médicis et d’Henri II, sœur des trois derniers Valois, épouse d’Henri IV, Marguerite de Valois a traversé toute la période des « guerres civiles et religieuses » avant de mourir dans son lit, au terme d’une vie fort tumultueuse. Elle fut mariée en août 1572 au protestant Henri de Navarre, aux termes d’un accord entre leurs deux mères, qui voulaient mettre fin aux prises d’armes qui se succédaient depuis 1560. Les opposants à cette entente, au premier rang desquels les Guise, soutenus par l’Espagne, fomentèrent huit jours plus tard le massacre de la Saint‑Barthélemy. La reine de Navarre fut dès lors entraînée dans une suite de heurts […]

Bibliographie

Éliane Viennot, « Les Métamorphoses de Marguerite de Valois, ou les Cadeaux de Brantôme », dans Dans les miroirs de l’écriture. La réflexivité chez les femmes écrivains d’Ancien Régime, Jean‑Philippe Beaulieu et Diane Desrosiers‑Bonin (dir.), Montréal, Paragraphes, 1998, p. 83‑94.

Id., « Parler de soi : parler à l’autre. Marguerite de Valois face à ses interlocuteurs », dans Tangence, n^o 77, hiver 2005, p. 37‑59 [rééd. Tangence, numéro anniversaire, 2006, p. 165‑199].