Malraux, André

Deux caractéristiques isolaient Malraux du « milieu NRF » dont il fut l’un des membres, parfois aux marges : d’une part son horreur de l’introspection, que la plupart de ses confrères pratiquaient alors avec une intense « curiosité » (terme éminemment gidien) – « que m’importe ce qui n’importe qu’à moi ? » a constitué, dans la vie de Malraux, une véritable ligne de conduite –, d’autre part sa valorisation des Mémoires, ignorés voire méprisés par ses contemporains, là où Malraux attribuait au héros des Conquérants, Garine, cette autre formule clé : « Quels livres valent la peine d’être écrits, hormis les Mémoires ? » En 1928 toutefois, Garine n’aurait pu devenir lui […]

Bibliographie

Jacques Chanussot et Claude Travi, Dits et écrits d’André Malraux, Éditions universitaires de Dijon, 2003.

André Malraux. D’un siècle à l’autre, actes du colloque de Cerisy‑la‑Salle, réunis par Jean-Claude Larrat et Jacques Lecarme, Gallimard, 2002.

Jean-Claude Larrat, André Malraux, Le Livre de poche, 2001.

Jean-François Lyotard, Signé Malraux, Grasset, 1996.

Olivier Todd, André Malraux. Une vie, Gallimard, 2001.


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Page: 
526-528

Pour citer cet article: 

Jeannelle Jean-Louis, « Malraux, André », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 526-528, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/malraux-andre, page consultée le 02/05/2024.