Malaquais, Jean

Lorsque Vladimir Malacki quitte à 17 ans sa famille juive polonaise, c’est avec l’idée de gagner la France, dont il rêve comme d’un pays de liberté. La réalité s’avérera tout autre. Il voyage, mène une existence précaire qui renforce ses convictions trotskistes, vit d’expédients : mineur dans le sud de la France, forain au Portugal, fort des Halles à Paris. Il apprend le français, fréquente avec assiduité la bibliothèque Sainte‑Geneviève, pour fuir le froid mais aussi se nourrir de littérature, car il a pour ambition d’écrire, et d’écrire en français. Admirateur de Gide, Malaquais est violemment déçu, en décembre 1935, par la lecture d’un extrait du journal où Gide […]

Bibliographie

Geneviève Nakach (dir.), Cahier Jean Malaquais no 1, 2010.

Id., Malaquais rebelle, Le Cherche Midi, 2011.

Catherine Rannoux, Les Fictions du journal littéraire. Paul Léautaud, Jean Malaquais, Renaud Camus, Genève, Droz, 2004.


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Page: 
525-526

Pour citer cet article: 

Rannoux Catherine, « Malaquais, Jean », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 525-526, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/malaquais-jean, page consultée le 02/05/2024.