Louis‑Combet, Claude

L’œuvre de Louis-Combet présente, dès Infernaux Paluds (1970), un projet autobiographique auquel l’a préparé la pratique de la confession. Ce projet se réalise en trois temps. L’auteur écrit d’abord des mythobiographies (« Sache ton mythe et tu sauras qui tu es »). En Marinus et Marina (1979) alternent l’histoire d’une chrétienne du Ve siècle travestie en moine et celle d’un novice scandaleux dans un couvent contemporain, nourrie de l’expérience de l’auteur. Revivent l’androgyne sur le mode de l’union et de la fracture et un mythe de métamorphose en végétal. Une rêverie enfantine d’engendrement, que racontera en 2004 D’île et de mémoire, s’exprime en […]

Bibliographie

Jacques Houriez (dir.), Claude Louis-Combet, mythe, sainteté, écriture, José Corti, 2000.

France Marchal‑Ninosque et Jacques Poirier (dir.), Claude Louis‑Combet. Fluences et influences, Besançon, Presses universitaires de Franche‑Comté, 2012.


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Pour citer cet article: 

Miguet-Ollagnier Marie, « Louis‑Combet, Claude », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 510, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/louis-combet-claude, page consultée le 07/05/2024.