Judéité

Il demeure dans notre littérature une entité mal définie et toujours problématique, gênante pour beaucoup, fascinante pour tant d’autres : la judéité. Celle qu’Albert Memmi, dans son Portrait d’un Juif (1962), a définie comme le fait et la manière d’être juif, à différencier du judaïsme, c’est-à-dire l’ensemble des doctrines religieuses et des institutions juives. Résolument liée à une littérature de l’identité et de l’appartenance, la judéité est vécue selon une tessiture où les extrêmes se côtoient, allant de l’exhibition à la négation, en passant par la haine de soi et parfois même par l’antisémitisme. Si bien qu’elle semble particulièrement propice à une exploration […]

Bibliographie

Primo Levi, Les Naufragés et les Rescapés. Quarante ans après Auschwitz, Gallimard, 1989.

Clara Lévy, Écritures de l’identité. Les écrivains juifs après la Shoah, PUF, 1998.

Albert Memmi, Portrait d’un Juif, Gallimard, 1962.

Philippe Mesnard, Témoignage en résistance, Stock, 2007.

Henri Raczymow, « La Mémoire trouée », dans Parde‘s, no 3, 1986, p. 177‑182.

Anny Dayan Rosenman, Les Alphabets de la Shoah. Survivre, témoigner, écrire, CNRS Éditions, 2007.

Annette Wieviorka, Déportation et génocide. Entre la mémoire et l’oubli, Plon, 1992.


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Page: 
464-466

Pour citer cet article: 

Decout Maxime, « Judéité », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 464-466, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/judeite, page consultée le 04/05/2024.