Journaux d’André Gide

André Gide (1869‑1951) a une prédilection pour les journaux personnels. Plusieurs de ses œuvres en recèlent : La Porte étroite (1909), La Symphonie pastorale (1919), Les Faux-monnayeurs (1925) ou L’École des femmes (1929). Avec le Journal des Faux-monnayeurs (1927), il publie le premier journal de travail, vrai‑faux journal consacré au devenir‑œuvre. Sa vie durant, plus précisément entre 1887 et 1950, il s’adonne à cette pratique personnelle. Le journal de jeunesse est le lieu des sentiments exacerbés, espoirs et désespérances. C’est d’abord un journal de lectures – lectures solitaires et lectures partagées avec sa cousine Madeleine, l’élue de son cœur –, un […]

Bibliographie

Éric Marty, L’Écriture du jour. Le « Journal » d’André Gide, Seuil, 1985.

Martine Sagaert et Peter Schnyder, André Gide. L’Écriture vive, Presses universitaires de Bordeaux, 2009.

Martine Sagaert, « Les Manuscrits du Journal d’André Gide », entretien avec Catherine Viollet, dans Genesis, no 32, « Journaux personnels », Françoise Simonet‑Tenant et Catherine Viollet (dir.), 2011.


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460-463

Pour citer cet article: 

Sagaert Martine, « Journaux d’André Gide », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 460-463, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/journaux-dandre-gide, page consultée le 30/04/2024.