Jouhandeau, Marcel

Né en 1888 dans la Creuse, où ses parents tenaient une boucherie et sa famille maternelle une boulangerie, il meurt à Rueil en 1979 laissant une œuvre de cent trente titres. Son premier livre, La Jeunesse de Théophile (1921), fut retenu en 1920 d’abord par Gaston Gallimard, puis par Jacques Rivière et André Gide. On cite souvent le nom de Jouhandeau ; une légende s’est créée. Pourtant son œuvre n’a pas rencontré le grand public. On parlera d’élitisme, ce n’est pas pour lui déplaire. Si Jouhandeau est l’autobiographe par excellence, il est aussi portraitiste, chroniqueur et l’on pourrait penser qu’une partie de son œuvre échappe à l’autobiographie. Il n’en est rien, car […]

Bibliographie

Jean Gaulmier, L’Univers de Marcel Jouhandeau, A. G. Nizet, 1959.

Pierre-Marie Héron, Marcel Jouhandeau. L’orgueil de l’homme, Presses universitaires de Limoges, 2009.

Jacques Rougeon, « La Tentation autobiographique dans l’œuvre de Marcel Jouhandeau », Mémoire de DEA, université Paris IV, sous la direction de Jean Touzot, 1995.

Jacques Roussillat, Marcel Jouhandeau. Le diable de Chaminadour, Bartillat, 2002.


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Page: 
455-457

Pour citer cet article: 

Roussillat Jacques, « Jouhandeau, Marcel », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 455-457, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/jouhandeau-marcel, page consultée le 04/05/2024.