Joubert, Joseph

Fils d’un ancien chirurgien de l’armée, Joseph Joubert hésite à endosser l’habit ecclésiastique après avoir fait ses études à Toulouse. Arrivé à Paris en 1778, il fréquente Diderot, La Harpe, Fontanes, Rétif de La Bretonne. C’est le début de ses années de « bohème » intellectuelle pendant lesquelles il entreprend divers travaux de plume sans publier aucun travail sous son nom. Le 2 octobre 1786, lors d’un séjour à Villeneuve‑le‑Roi, Joubert commence la tenue régulière de petits carnets – on en comptera 205 à la fin de sa vie – qu’il remplit de milliers de notes allant de la méditation religieuse à la critique littéraire. En 1789, il s’enthousiasme pour la […]

Bibliographie

Europe, no 983 (dossier consacré à Joseph Joubert), mars 2011, p. 133‑205.

Étienne Beaulieu, La Fatigue romanesque de Joseph Joubert, Québec, Presses de l’Université Laval, 2007.

Pierre Pachet, « Pourquoi dater des pensées ? À propos des Carnets de Joseph Joubert », Les Baromètres de l’âme. Naissance du journal intime, Hachette littératures, 2001, p. 73‑86.


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Page: 
453-455

Pour citer cet article: 

Lüthi Ariane, « Joubert, Joseph », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 453-455, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/joubert-joseph, page consultée le 04/05/2024.