Intime

« Intimus » est, en latin, le superlatif de « interior » : est donc intime « ce qui est le plus en dedans, le plus intérieur » (Gaffiot), notamment dans une maison ou dans un pays. Le mot latin connaît aussi le sens d’« ami intime » qu’on retrouve en français, défini dans le dictionnaire de Furetière à la fin du XVIIe siècle comme un « ami particulier, et à qui on découvre son cœur et ses affaires plus confidemment qu’à tout autre ». L’intime est ainsi dès l’origine placé sous le régime de la confidence. Mais il faut attendre la deuxième moitié du XVIIIe siècle pour qu’un dictionnaire enregistre le sens moderne d’intériorité de la personne, en donnant du […]

Bibliographie

Intime, intimité, intimisme, Université de Lille III, 1976.

Philippe Ariès et Georges Duby (dir.), Histoire de la vie privée, Seuil, 1999.

Anne Coudreuse et Françoise Simonet‑Tenant (dir.), Pour une histoire de l’intime et de ses variations, L’Harmattan, 2009.

Daniel Madelénat, L’Intimisme, PUF, 1989.

Benoît Melançon (dir.), « L’Invention de l’intimité au siècle des Lumières », dans Littérales, no 17, 1995.


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Page: 
440-443

Pour citer cet article: 

Braud Michel, « Intime », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 440-443, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/intime, page consultée le 04/05/2024.