Hugo, Victor

Le plus grand polygraphe de son siècle s’est illustré dans presque tous les genres, sauf l’autobiographie. L’écriture de soi, chez Hugo, prend d’autres formes. Sans tenir de journal intime, il consigne sur ses carnets et agendas, de manière irrégulière, diverses notations : les rencontres du jour, les invitations, le courrier reçu, les comptes, les anniversaires, les bonnes fortunes, des anecdotes vécues, entendues ou observées, des conversations originales – dont les bons mots de ses petits‑enfants, l’épanchement d’une émotion forte, une réflexion, le brouillon d’une réplique, d’une maxime, de quelques vers...

Bibliographie

Jean‑Marc Hovasse, Victor Hugo, Fayard, 2001 (t. I) et 2008 (t. II).

Id., « Victor Hugo raconté par Adèle Hugo et Le Journal d’Adèle Hugo, ou la tentation, les risques et les conséquences de l’anonymat », dans Les Journaux de la vie littéraire, Pierre‑Jean Dufief (dir.), Presses universitaires de Rennes, 2009.

Philippe Lejeune, « Biographie, témoignage, autobiographie », Je est un autre. L’autobiographie, de la littérature aux médias, Seuil, 1980.

Guy Rosa, « Du moi‑je au mage : individu et sujet dans le romantisme et chez Victor Hugo », dans Hugo le fabuleux, Seghers, 1985.

Id., « La Parole exilée », dans Victor Hugo, Ce que c’est que l’exil, Éditions des Équateurs, 2008.

Nicole Savy, Victor Hugo voyageur de l’Europe. Essai sur les textes de voyage et leurs enjeux, Bruxelles, Éditions Labor, 1997.


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Page: 
430-432

Pour citer cet article: 

Naugrette Florence, « Hugo, Victor », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 430-432, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/hugo-victor, page consultée le 06/05/2024.