Hagiographie

Lors de son apparition en littérature de langue romane au Moyen Âge, l’art des vies de saints ne fut pas strictement codifié malgré sa grande popularité. Ce sont les Bollandistes qui en firent une science historique à la fin du XVIIe siècle. L’hagiographie comme genre littéraire constitue un ensemble disparate de vies de saints qui se sont glissées, depuis le Moyen Âge, dans différentes formes littéraires profanes, en vers ou en prose, prenant de grandes libertés par rapport aux modèles-sources en latin pour embellir leur sujet. L’ambiguïté du statut de l’hagiographe, écrivain ou historien, rejaillit donc sur celui de l’hagiographie, entre document historique et littérature, une […]

Bibliographie

Michel Beaujour, Miroirs d’encre. Rhétorique de l’autoportrait, Seuil, 1980.

Aude Bonord, « L’Hagiographie, une fiction de l’intime ? », Les « Hagiographes de la main gauche ». Variations de la vie de saints au XXe siècle, Classiques Garnier, 2011, p. 241‑275.

Alain Boureau, La Légende dorée. Le système narratif de Jacques de Voragine, Cerf, 1984.

Jacques Lecarme, « L’Hydre anti‑autobiographique », dans L’Autobiographie en procès, Philippe Lejeune (dir.), Nanterre, Université Paris X, 1997, p. 19‑56.


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417-418

Pour citer cet article: 

Bonord Aude, « Hagiographie », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 417-418, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/hagiographie, page consultée le 06/05/2024.