Maurice de Guérin naît au château du Cayla, à Andillac dans le Tarn, le 4 août 1810. Il passe son enfance au sein d’une famille aimante et soudée. Lorsque sa mère meurt en 1819, ses liens avec sa sœur Eugénie, de cinq ans son aînée, se renforcent. Benjamin d’une famille de petite noblesse, il est destiné à la prêtrise, et, alors qu’il n’a pas encore 12 ans, il devient pensionnaire au petit séminaire de l’Esquile à Toulouse, puis au collège Stanislas à Paris. Il renonce plus tard au sacerdoce, cherche sa voie entre le droit et le journalisme, et, encouragé par sa sœur, versifie. L’année 1832 marque un tournant dans son existence. Le 10 juillet, alors qu’il se trouve au […]

Bibliographie

Claude Gély (dir.), Lectures guériniennes, Université de Montpellier, 1989.

Marie‑Catherine Huet‑Brichard, Maurice de Guérin. Imaginaire et écriture, Lettres modernes Minard, 1993.

L’Amitié guérinienne, n^o 190, « Maurice de Guérin revisité », Marie‑Catherine Huet‑Brichard (dir.), juin 2011.

Jean‑Pierre Richard, « Maurice de Guérin », dans La Nouvelle Revue française, n^o 200, 1969.

Maya Shärer‑Nussberger, Maurice de Guérin, l’errance et la demeure, José Corti, 1965.