Gide, André
Fils unique de Paul (professeur de droit à la Faculté de Paris) et de Juliette Gide, tous deux protestants, André Gide revendiqua, dans son œuvre, une double appartenance culturelle, normande par sa mère, uzétienne par son père, qui fit de lui, pensa‑t‑il, un « être de dialogue » : « Rien de plus différent que ces deux familles ; rien de plus différent que ces deux provinces de France, qui conjuguent en moi leurs contradictoires influences » (Si le grain ne meurt). Orphelin de père à 11 ans, il fut élevé et entouré par des femmes. Sa fréquentation scolaire fut chaotique : renvoyé de l’École alsacienne en 1877, il fut instruit par des précepteurs avant de fréquenter le […]
Bibliographie
Charles Du Bos, Le Dialogue avec André Gide, Corrêa, 1947.
Alain Goulet, André Gide, écrire pour vivre, Corti, 2002.
Philippe Lejeune, Exercices d’ambiguïté, Lectures de « Si le grain ne meurt », Minard, Lettres modernes, 1974.
Id., « Gide et l’espace autobiographique », Le Pacte autobiographique, Seuil, 1975.
Claude Martin, André Gide ou la Vocation du bonheur, Fayard, 1998.
Éric Marty, André Gide, Lyon, La Manufacture, 1987.
Pierre Masson et Jean Claude (dir.), André Gide et l’écriture de soi, Presses universitaires de Lyon, 2002.
Jean‑Michel Wittmann, « Si le grain ne meurt » d’André Gide, Gallimard, 2005.
Simonet-Tenant Françoise, « Gide, André », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 387-389, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/gide-andre, page consultée le 15/11/2024.