Enfant de l’Assistance publique, marqué par ses années d’adolescence à la colonie pénitentiaire de Mettray (Touraine), Genet nourrit divers projets littéraires dès les années 1930 ; il parcourt alors les pays du bassin méditerranéen puis d’Europe centrale, tantôt soldat, tantôt vagabond. C’est pendant l’Occupation, période de fréquents séjours en prison, qu’il trouve son ton et son style, en adoptant la posture de poète maudit qui nourrit toute son œuvre des années 1940 (poésie, théâtre, prose, cinéma). Les décennies suivantes le rendent célèbre au théâtre (Le Balcon, Les Nègres, Les Paravents). Abattu par le suicide de son ami Abdallah en 1964, il tente lui‑même […]

Bibliographie

Pierre‑Marie Héron, « Journal du Voleur » de Jean Genet, Gallimard, 2003.

Marie‑Claude Hubert (dir.), Dictionnaire Jean Genet, Honoré Champion, 2014.