Domaine allemand

Si le terme français d’autobiographie a été introduit en France vers 1830, il a été précédé par l’allemand Selbstbiographien en 1796‑1799, utilisé par Seybold, dans Selbstbiographien berühmter Männer (Tübingen), composé sur la suggestion de Herder. Dans l’espace germanophone, la tradition du genre remonte aux autobiographies mystiques du Moyen Âge. À la Renaissance, où la conscience de soi est accrue, l’écriture autobiographique permet de gagner en connaissance de l’homme et du monde dans le but de distraire et d’instruire intellectuellement et moralement. Ainsi les chroniques domestiques et généalogiques, à fort accent réaliste et pragmatique, tels […]

Bibliographie

Alain Girard, Le Journal intime, PUF, 1963.

Georges Gusdorf, Lignes de vie 1. Les Écritures du moi. Odile Jacob, 1991.

Georg Misch, Geschichte der Autobiographie, Bd. I‑IV, Frankfurt/Main, 1907‑1969. Günter Niggl (hrsg.), Die Autobiographie. Zu Form und Geschichte einer literarischen Gattung, Darmstadt, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 1989.

Pierre Pachet, Les Baromètres de l’âme. Naissance du journal intime, Hachette Littératures, 2001.

Ralph‑Rainer Wuthenow, Das erinnerte Ich. Europäische Autobiographie und Selbstdarstellung im 18. Jahrhundert, München, C. H. Beck, 1974.


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265-268

Pour citer cet article: 

Bancaud Florence, « Domaine allemand », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 265-268, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/domaine-allemand, page consultée le 29/04/2024.