Derrida, Jacques
Non réductible à une quelconque catégorie générique, impossible à identifier à l’une de ses œuvres en particulier mais disséminée à travers près de la moitié de ses écrits, refusée sur un plan théorique et néanmoins sans cesse explorée sur un plan littéraire, l’écriture de soi se plie, chez Derrida, au geste de déstabilisation auquel procède la déconstruction : y sont défaites les ambitions de lucidité, de réflexivité et d’exhaustivité qui sous-tendent traditionnellement et selon des modalités différentes l’autobiographie, l’autoportrait ou les Mémoires. En effet, à partir de La Carte postale. De Socrate à Freud et au‑delà en 1980, Derrida a exploré chacun des quatre grands […]
Bibliographie
Guillaume Artous-Bouvet, « Le Supplément de fiction : Derrida et l’autobiographie », dans Littérature, no 162, « Voix plurielles », 2011, p. 100‑114.
Bruno Clément, L’Invention du commentaire : Augustin, Jacques Derrida, PUF, 2009.
Jean-Louis Jeannelle, « Peut-on déjouer la loi du genre ? Jacques Derrida et le récit de soi spéculaire », dans Le Style des philosophes, Bruno Curatolo et Jacques Poirier (dir.), Dijon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2007, p. 347‑358.
Marie-Louise Mallet (dir.), L’Animal autobiographique. Autour de Jacques Derrida (1992), Galilée, 1999.
Benoît Peeters, Derrida, Flammarion, 2010.
Dinah Ribard, « Philosophe ou écrivain ? Problèmes de délimitation entre histoire littéraire et histoire de la philosophie en France, 1650‑1850 », dans Annales : Histoire, Sciences sociales, mars-avril 2000, no 2, p. 355‑388.
Jeannelle Jean-Louis, « Derrida, Jacques », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 244-246, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/derrida-jacques, page consultée le 15/12/2024.