Le cryptage est à l’origine un procédé propre à la correspondance, et nécessaire à l’exercice du pouvoir : depuis l’Antiquité, il assure la sécurité des communications diplomatiques et militaires. Crypter une correspondance privée est excessivement rare, et se justifie quand il y a des enjeux politiques vitaux, comme dans le cas de la correspondance entre Marie-Antoinette et Fersen (1791-1792). On peut vouloir aussi crypter une correspondance d’amour, par des moyens rudimentaires et naïfs, comme ces lettres des années 1780 retrouvées par Isabelle Foucher (Écris-moi si tu m’aimes encore… Une correspondance amoureuse au XVIII^e siècle, 2010), ou par des moyens […]

Bibliographie

Michel Briand, Colette Camelin et Liliane Louvel (dir.), Les Écritures secrètes, Presses universitaires de Rennes, 2009.

Philippe Lejeune « Écrits cryptés », dans Aux origines du journal personnel. France, 1750‑1815, Honoré Champion, 2016.

Albert Navarre, Histoire générale de la sténographie et de l’écriture à travers les âges, Institut sténographique de France, 1909.

Simon Singh, Histoire des codes secrets. De l’Égypte des Pharaons à l’ordinateur quantique, Le Livre de poche, 2002.