Cordier, Daniel
Pour quelle raison le jeune Daniel Bouyjou, à qui son beau-père (Charles Cordier) avait inculqué « son fanatisme antisémite et maurrassien » au point qu’il fonda à Bordeaux un cercle Charles‑Maurras, décide-t-il, contre le maréchal Pétain appelant les Français à cesser le combat le 17 juin 1940, de poursuivre la lutte à tout prix ? Son patriotisme exacerbé et ses convictions idéologiques l’aveuglent tant que le jeune homme s’engage le 29 juin dans la « légion française » du général de Gaulle parce qu’il le croit maurrassien. Daniel Cordier (tel est le nom qu’il choisit, sous prétexte de ne pas mettre en péril son père vivant en zone occupée) n’en fait pas moins preuve […]
Bibliographie
Daniel Cordier, De l’Histoire à l’histoire, [entretiens avec] Paulin Ismard, Gallimard, 2013.
Régis Debray, Dégagements, Gallimard, 2010.
Laurent Douzou, « La Résistance, l’héroïsme et la grisaille. À propos d’Alias Caracalla, de Daniel Cordier », dans Esprit, no 2, février 2010, p. 34‑46.
Jean-Louis Jeannelle, « Patience du mémorialiste : Daniel Cordier et le “temps des Mémoires” », dans Critique, no 754, mars 2010, p. 230‑242.
Id., « “Vies mémorables” et expression de l’intime : l’“irrégularité” dans les Mémoires de Daniel Cordier », dans Revue d’histoire littéraire de la France, no 4, octobre 2011, p. 953‑972.
Jacques Lecarme, « Alias Caracalla », dans Médium, no 23, avril‑juin 2010, p. 7‑20.
Jeannelle Jean-Louis, « Cordier, Daniel », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 219-220, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/cordier-daniel, page consultée le 15/12/2024.