Benjamin Constant se présente comme un véritable polygraphe, auteur de nombreux discours et brochures politiques, de très sérieux ouvrages historiques et religieux, mais aussi d’écrits personnels. Cinquante ans après Rousseau, il s’illustre lui aussi dans les écritures de soi, s’essayant à l’écriture autobiographique, à l’écriture diaristique et au roman égotiste. Benjamin Constant appartient à la première génération d’écrivains diaristes intimistes, qui tiennent leurs journaux entre 1800 et 1820. Le journal de Constant n’est pas d’un seul tenant mais comprend quatre manuscrits : un carnet de 81 feuillets de […]

Bibliographie

Simone Balayé, « Les Degrés de l’autobiographie chez Benjamin Constant : une écriture de la crise », dans Benjamin Constant, Madame de Staël et le groupe de Coppet. Actes du deuxième congrès de Lausanne, Genève, Droz, 1982.

Paul Delbouille, « Réflexions nouvelles sur la rédaction d’Adolphe et de Cécile », dans Annales Benjamin Constant, n^o 30 (2006).

Paul Delbouille, Benjamin Constant (1767-1830). Les égarements du cœur et les chemins de la pensée, Genève, Éditions Slatkine, 2015.

Philippe Lejeune, Les Brouillons de soi, Seuil, 1998, p. 394‑401.

Florence Lotterie, « Le Cahier rouge de Benjamin Constant : une fiction de l’inengagement », dans Cahiers de l’Association internationale des études françaises, 1996, vol. 48, n^o 1, p. 371‑390.

Franziska Meier, « Comment causer politique : quelques réflexions à propos du rapport entre l’histoire politique et l’écriture autobiographique chez Benjamin Constant », dans Annales Benjamin Constant, n^o 39 (2014).