Cioran, Emil

Fils de prêtre orthodoxe, Cioran est né en 1911 dans le petit village de Răşinari, dont il gardera toute sa vie un souvenir ému et qu’il décrira comme un paradis perdu. Il passe son adolescence à Sibiu, ville médiévale au pied des Carpates, où il apprend l’allemand, puis à 17 ans il s’inscrit à l’université de Bucarest pour étudier la philosophie. Étudiant, il lit et publie beaucoup dans les revues de l’époque. Il fait la connaissance, entre autres, de Mircea Eliade, Constantin Noica, Benjamin Fondane, Eugène Ionesco… En 1934, Cioran publie Pe culmile disperării (Sur les cimes du désespoir). Le titre de ce premier livre pourrait s’appliquer à l’ensemble de son œuvre. […]

Bibliographie

Nicolas Cavaillès, Cioran malgré lui. Écrire à l’encontre de soi, CNRS Éditions, 2011.

Marie Dollé, L’Imaginaire des langues, L’Harmattan, 2001.

Gabriel Liiceanu, Itinéraire d’une vie : E. M. Cioran, suivi de « Les Continents de l’insomnie » – entretien avec E. M. Cioran, Michalon, 1995.

Sanda Stolojan, Au balcon de l’exil roumain à Paris. Avec Cioran, Eugène Ionesco, Mircea Eliade, Vintila Horia, L’Harmattan, 1999.

Constantin Zaharia, La Parole mélancolique. Une archéologie du discours fragmentaire, Editura Universitatii din Bucuresti, 1999.


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Pour citer cet article: 

Lucaci Dorica, « Cioran, Emil », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 191-192, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/cioran-emil, page consultée le 05/05/2024.