La vie de Chateaubriand commence par une mise au monde tempétueuse à Saint‑Malo, retracée sous les ors de la naissance à augures par l’auteur des Mémoires d’outre‑tombe. La relecture de son existence, opérée dans cette œuvre‑monument, s’apparente à une forme de mythification de sa vie, perçue depuis le prisme distanciateur de la tombe. Né à Saint‑Malo, le 4 septembre 1768, il meurt le 4 juillet 1848 et est enterré le 19 juillet dans la baie de sa ville natale, sur la presqu’île du Grand Bé, qu’il avait pris soin d’acheter en 1836 pour y loger son tombeau. Enfant des vents et des flots, comme il se plaît à se représenter, Châteaubriand […]

Bibliographie

Sébastien Baudoin, « Combourg, lieu matriciel », dans Ô Saisons, Ô Châteaux. Châteaux et littérature des Lumières à l’aube de la Modernité (1764-1914), Pascale Auraix-Jonchière (dir.), Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2004.

Id., « L’Enfance de Chateaubriand ou les Itinéraires d’une errance intérieure » dans Enfance et errance dans la littérature européenne du XIX^e siècle, Isabelle Hervouet-Farrar (dir.), Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2011.

Jean-Claude Berchet, Chateaubriand, Gallimard, 2012.

Id., Chateaubriand ou les aléas du désir, « cinquième partie – poétique de la mémoire », Belin, 2012.

Jean-Claude Berchet et Philippe Berthier (dir.), Chateaubriand mémorialiste, Genève, Droz, 2000.

Jean-Christophe Cavallin, Chateaubriand mythographe. Autobiographie et allégorie dans les « Mémoires d’outre-tombe », Honoré Champion, 2000.