Cendrars, Blaise

Le père de Frédéric, Georges Sauser, qui pérégrine au fil des mauvaises affaires, a imposé un rythme nomade à toute la famille : Naples, Neuchâtel, Bâle, Neuchâtel. En 1904, Frédéric, peu enclin aux études scolaires, est envoyé par son père chez un horloger suisse, à Saint-Pétersbourg. En 1907, de retour en Suisse, Frédéric traverse un état dépressif. Sa mère meurt en 1908. Il étudie à Berne et rencontre Félicie Poznanska, qu’il épousera plus tard ; elle lui donnera trois enfants. En 1911, il part pour New York. Il y écrit Les Pâques à New York (1912) et choisit un pseudonyme : Blaise Cendrars. En 1912, il fréquente l’avant-garde parisienne. En 1914, Cendrars […]

Bibliographie

Anne-Marie Jaton, « Blaise Cendrars », dans Histoire de la littérature en Suisse romande, Roger Francillon (dir.), Lausanne, Payot, t. 2, 1997, p. 491‑511.

Christine Le Quellec Cottier, Blaise Cendrars. Un homme en partance, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2010.

Claude Leroy, « Préface », dans Blaise Cendrars, Œuvres autobiographiques complètes, 2 vol., Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2013.

Claude Leroy (dir.) Cendrars et « Le Lotissement du ciel », Armand Colin, 1995.

Claude Leroy, La Main de Cendrars, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 1996.


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170-171

Pour citer cet article: 

Queloz Jean-Jacques, « Cendrars, Blaise », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 170-171, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/cendrars-blaise, page consultée le 01/05/2024.