Catholicisme

Il est communément admis que l’autobiographie au sens moderne a pris tout son essor à partir des Confessions de Rousseau en se libérant d’une conception religieuse, restrictive et contraignante, de l’expression du moi. L’âge d’or de l’autobiographie n’aurait vraiment commencé qu’avec la laïcisation de l’espace public au temps des Lumières. La réalité est cependant plus nuancée. Sans doute la religion catholique a-telle paru limiter les possibilités d’analyse du moi par lui-même en liant étroitement toute vie individuelle d’une part au Dieu qui en est la source, d’autre part à la communauté où elle s’inscrit. Elle n’en a pas moins façonné une représentation de la […]

Bibliographie

Henri Brémond, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, Éditions Jérôme Million, 2006.

Georges Gusdorf, « De l’autobiographie initiatique à l’autobiographie genre littéraire », dans Revue d’histoire littéraire de la France, no 6, 1975.

Jacques Lecarme et Éliane Lecarme-Tabone, L’Autobiographie, Armand Colin, 1997.

Alain Michel et Arlette Michel, La Littérature française et la Connaissance de Dieu (1800-2000), Le Cerf, 3 vol., 2008.


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Pour citer cet article: 

Labouret Denis, « Catholicisme », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 165, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/catholicisme, page consultée le 01/05/2024.