Bon, François

« Lorsque qui c’est l’autre, tout va en général à peu près. Lorsqu’on applique le qui à – justement – qui on est, c’est là que ça bloque », écrit Bon en 2014 dans ses Fragments du dedans. Ce constat éclaire une orientation majeure de son œuvre, qui ne s’inscrit d’abord dans le champ des écritures de soi que par l’ouverture à autrui. Dès Sortie d’usine (1982), c’est d’un univers menacé de disparition que Bon désire garder mémoire. Temps machine (1992), Paysage fer (2000) et Daewoo (2004) se proposent de même la recension « d’un monde emporté vivant dans l’abîme, et nous accrochés au rebord » (Temps machine). Ce récit de 1992 et Mécanique (2001) […]

Bibliographie

François Bon, « On écrit avec de soi », dans Revue des Sciences Humaines, no 263, 2001, p. 59‑67.

Gilles Bonnet, François Bon. D’un monde en bascule, Neuchâtel, La Baconnière, 2012.

Dominique Viart, François Bon. Étude de l’œuvre, Bordas, 2008.

Dominique Viart et Jean‑Bernard Vray (dir.), François Bon, éclats de réalité, Université de Saint‑Étienne, 2010.


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143-144

Pour citer cet article: 

Bonnet Gilles, « Bon, François », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 143-144, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/bon-francois, page consultée le 01/05/2024.