Boigne (comtesse de)

Élevée à la Cour à la fin de l’Ancien Régime, dans l’entourage immédiat de la famille royale, Adèle d’Osmond devait faire de sa fréquentation de personnalités exceptionnelles une ressource littéraire et des vicissitudes de son quotidien une raison d’écrire. La Révolution l’ayant conduite à émigrer à Londres avec les siens, la jeune femme charme par ses talents musicaux Benoît de Boigne, un aventurier roturier (né Leborgne), devenu riche général, son aîné de trente ans, qu’elle épouse pour consolider les finances familiales. L’union sera malheureuse. De retour en France, désormais séparée de son mari, la jeune femme, qui n’a rien abandonné de sa […]

Bibliographie

Henri Rossi, Mémoires aristocratiques féminins : 1789‑1848, Honoré Champion, 2000.

Id., « Madame de Boigne, temps historique, temps personnel et temps de l’écriture », dans Le Temps des femmes. Textes mémoriels des Lumières, Anne Coudreuse et Catriona Seth (dir.), Garnier, 2014, p. 119-133.

Françoise Wagener, La Comtesse de Boigne, Flammarion, 1997.


Auteur(s) de l'article: 

Page: 
142

Pour citer cet article: 

Seth Catriona, « Boigne (comtesse de) », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 142, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/boigne-comtesse-de, page consultée le 01/05/2024.