Issue de l’aristocratie russe, Marie Bashkirtseff quitte la Russie en 1870 après la séparation de ses parents pour suivre sa mère et sa tante dans un long périple européen qui les mènera de Vienne à Paris en passant par Baden-Baden et Nice, mais c’est en France qu’elle passera la majeure partie de sa brève existence. Comme beaucoup de jeunes filles de son temps, Marie tient un journal personnel, qu’elle commence en 1873, à l’âge de 15 ans, et qu’elle rédigera sans interruption jusqu’à sa mort en 1884. Écrit en français et couvrant une centaine de cahiers et de carnets conservés pour l’essentiel à la Bibliothèque nationale, ce journal témoigne de la singularité de son […]

Bibliographie

Brigitte Diaz, « Le Journal de Marie Bashkirtseff, ou les Mémoires d’une jeune fille dérangée », dans Francofonia, n^o 66, « Émoi, émoi, émoi. Le discours autobiographique francophone comme espace conflictuel », Jean-François Plamondon (dir.), 2014.

Elena Gretchanaia et Catherine Viollet, Si tu lis jamais ce journal... Diaristes russes francophones 1780‑1854, CNRS Éditions, 2008.

Philippe Lejeune, Le Moi des demoiselles. Enquête sur le journal de jeune fille, Seuil, 1993.