Né à Saint-Sauveur-le-Vicomte, Jules Barbey d’Aurevilly quitte sa Normandie natale en 1827 pour entrer en rhétorique à Paris, au collège Stanislas : il s’y lie avec Maurice de Guérin. En 1829, reçu bachelier, il va faire son droit à Caen, rencontre le libraire Trebutien, qui devient un ami proche et un correspondant privilégié. Au cours des années 1830, il s’installe à Paris, où il est journaliste, critique, essayiste, nouvelliste et romancier. « Antimoderne », il défend des valeurs catholiques dans une prose vigoureuse, non dénuée de provocations.

L’essai que Norbert Dodille consacra au « texte autobiographique de Barbey […]

Bibliographie

Pascale Auraix-Jonchière, Barbey d’Aurevilly et l’écriture. Formes et signes, Caen, Lettres modernes Minard, 2011.

Philippe Berthier, « L’Esprit de la lettre », dans La Revue des lettres modernes, Série Barbey d’Aurevilly, n^o 14 : « Sur la correspondance », Caen, Lettres modernes Minard, 1990.

Brigitte Diaz, « Barbey d’Aurevilly en correspondance : la lettre ou l’esthétique de l’intime », dans Barbey d’Aurevilly et l’esthétique. Les paradoxes de l’écriture, Pascale Auraix-Jonchière et France Marchal-Ninosque (dir.), Besançon, Presses universitaires de Franche Comté, 2011.

Norbert Dodille, Le Texte autobiographique de Barbey d’Aurevilly. Correspondances et journaux intimes, Genève, Droz, 1987.