Autocritique
Dans le monde communiste, l’idéal autocritique, attribué à Lénine, consiste pour le parti à « reconnaître ouvertement son erreur » et « en découvrir les causes ». Staline en fait le quatrième et ultime principe de la méthode léniniste. Le centre de gravité de l’autocritique se déplace avec le stalinisme vers l’autoaccusation individuelle, investissant in fine la forme de la confession publique, voire de l’aveu. Elle est prise alors dans la logique des « affaires » et des « procès ». On peut distinguer différents types d’autocritiques. Celles des dirigeants historiques sont des autocritiques politiques prises dans les enjeux de pouvoir internes aux PC. D’autres, […]
Bibliographie
Claude Pennetier et Bernard Pudal (dir.), Autobiographies, autocritiques, aveux dans le monde communiste, Belin, 2002.
Pudal Bernard, « Autocritique », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 94, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/autocritique, page consultée le 16/12/2024.