Autobiographie de combat
Les premières expressions de l’autobiographie au Québec lient le moi à la collectivité. Ces textes inscrivent souvent un individu en crise face à une situation qu’il trouve injuste et pour laquelle le lecteur est appelé à devenir juge. Si, à partir d’une étude des textes de Rousseau, Althusser ou Genet, Gisèle Mathieu‑Castellani peut dire que « l’autobiographie emprunte sa mise en scène à la situation judiciaire », en étudiant certaines autobiographies québécoises, elle déplacerait la problématique dans une autre approche communicative, celle où l’autobiographe accuse et se sert du discours intime pour lancer un débat public, voire pour renverser l’ordre établi. Dans […]
Bibliographie
Yvan Lamonde, Je me souviens. La littérature personnelle au Québec (1860-1980), Québec, IQRC, 1983.
Jean-François Plamondon, « Naissance, métamorphoses et modernités d’un genre. L’autobiographie au Québec (1885-1984) », thèse, Québec, Université Laval, 2007.
Plamondon Jean-François, « Autobiographie de combat », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 86-87, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/autobiographie-de-combat, page consultée le 22/12/2024.