Amiel, Henri-Frédéric

Fils aîné d’une famille de commerçants prospères, Henri-Frédéric Amiel perd sa mère, décédée de la tuberculose, à l’âge de 11 ans, puis, deux ans plus tard, son père, qui se suicide en se jetant dans le Rhône. Il est recueilli par son oncle Frédéric, lui aussi commerçant, chez lequel il passera sept ans. Il restera profondément marqué par ces deuils et évoquera à de nombreuses reprises dans son journal le regret de n’avoir pas eu de mère. Il exprimera aussi des reproches tenaces vis-à-vis de son père et de son caractère emporté. À 20 ans, après des études secondaires assez brillantes, il voyage en Europe. À Paris, il suit le cours de Mickiewicz au Collège de France ; à […]

Bibliographie

Philippe Amen, « Henri-Frédéric Amiel », dans Histoire de la littérature en Suisse romande II. De Töpffer à Ramuz, Roger Francillon (dir.), Lausanne, Payot, 1997, p. 176-191.

Luc Boltanski, « Pouvoir et impuissance : projet intellectuel et sexualité dans le Journal d’Amiel », dans Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 1, nos 5-6, novembre 1975, p. 80-108.

Charles Du Bos, « Amiel », dans Approximations, Plon, 1922, p. 116-146.

Pierre Pachet, Les Baromètres de l’âme. Naissance du journal intime, Hatier, 1990, p. 107-116.

Georges Poulet, Les Métamorphoses du cercle, Plon, 1961, chap. XII, p. 305-370.


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Pour citer cet article: 

Braud Michel, « Amiel, Henri-Frédéric », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 45-48, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/amiel-henri-frederic, page consultée le 15/12/2024.