Réception de L’Amant et naissance de l’autofiction chinoise : un phénomène littéraire inédit

Auteur de la thèse: 
Directeur de thèse: 
Hilsum Mireille
Université: 
Université Lyon 3 Jean Moulin
Année de soutenance: 
2020

Résumé

Cette thèse est consacrée à la réception chinoise des œuvres de Marguerite Duras, plus particulièrement à un phénomène littéraire inédit : le lien entre la réception de L’Amant et la naissance de l’autofiction chinoise. À partir de ce phénomène, nous émettons l’hypothèse selon laquelle L’Amant a joué un rôle fondamental dans l’émergence de l’autofiction chinoise. Notre démarche s’appuie sur la réception générale de L’Amant en Chine ; après avoir mis en relief le lien étroit entre L’Amant et l’éventuelle autofiction chinoise, nous réalisons une analyse concrète et détaillée sur deux autofictions chinoises et nous procédons à l’établissement générique de l’autofiction chinoise à l’aide des critères déterminant l’autofiction française. À la fin de notre étude, nous abordons un fait littéraire existant en Chine comme en France : ce sont les femmes écrivains qui se consacrent en plus grand nombre à la pratique de l’autofiction. Nous cherchons à déterminer la raison de ce fait.

Abstract

This thesis is dedicated to the Chinese reception of Marguerite Duras’ publications, and more specifically to the following never before seen literary phenomenon: the bond between the reception of The Lover and the birth of the Chinese autofiction. Based on this phenomenon, we’ve put forward the hypothesis that The Lover has played a fundamental role in the emergence of the Chinese autofiction. Our process relies on the general reception of The Lover in China, therefore, after putting into focus the bond between the latter book and the hypothetical Chinese autofiction itself, we continue with the production of a thorough and concrete analysis on two Chinese autofictions, before proceeding to the generic establishment of the Chinese autofiction as a literary genre by basing ourselves on the criteria determining its French counterpart. At the end of our study, we address a literary fact existing both in China and in France: it is women writers who devote themselves in greater numbers to the practice of autofiction. We seek to determine the reason for this fact.

Jury

Dominique Carlat, Université Paris Diderot - Paris 7
Siyan Jin, Université d’Artois
Sandrine Marchand, Université d’Artois
Philippe Forest, Université de Nantes

Lien

http://www.theses.fr/2020LYSE3003


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