Résumé

Cette recherche interroge le mode du récit sous l'angle précis d'un genre littéraire : l'autobiographie. De fait, celui-ci bénéficie d'une recrudescence dans la production écrite des architectes ces dernières décennies. Il s'agira ainsi de donner une définition (critères d'appartenance, logiques d'occurrence) à cette pratique littéraire singulière et protéiforme au sein de la discipline et du contemporain (de 1981 à nos jours). Dans un même temps, la recherche s'attachera à mettre à jour des généalogies inédites et à analyser ce phénomène pluridisciplinaire et sociétal. Finalement, comment les « architectes-autobiographes » contemporains détournent-ils ce genre littéraire lourd de traditions et d'héritages ? Par quels moyens, sous quelles formes et pour quelles fins réalisent-ils cette conversion au sein de leur discipline ? Ce panorama critique questionnera les interférences actuelles entre l'architecture et la littérature ainsi que la participation du genre autobiographique à la théorie de l'architecture.

Abstract

This research focuses on the narrative process. Specifically, on a literary genre : the autobiography. Actually, these last decades, autobiography appears to be a rising phenomenon among architects's writing production. Therefore, this thesis will give a definition of this specific and multifaced literary practice within the discipline and the contemporary (from 1981 to our days). At the same time, new genealogies will be investigated to understand this multidisciplinary and societal phenomenon. How the contemporary “architects-autobiographers” reinvent this literary genre marked by traditions and cultural heritages ? By what means, in what form and for what purpose do they realize this conversion in their own discipline ? This research will invite, through an open corpus and a critical analysis, to question the interactions between architecture and literature as well as the active part that autobiography takes in architectural theory.

Lien

https://www.theses.fr/s213985