Sévigné (marquise de)
Orpheline à 7 ans, Marie de Rabutin‑Chantal est élevée par la famille des Coulanges, à Paris. Mariée en 1644 au marquis Henri de Sévigné, gentilhomme breton, elle a deux enfants de lui, Françoise‑Marguerite, née en 1646, future Mme de Grignan, et Charles, né deux ans plus tard. Veuve en 1651, la marquise de Sévigné fréquente ensuite les salons parisiens et la cour, ainsi que le milieu janséniste, d’anciens frondeurs ou encore des disgraciés, à commencer par son cousin Bussy‑Rabutin, avec lequel elle entretient une correspondance mordante et enjouée. En 1671, le départ de sa fille pour la Provence, après son mariage avec le comte de Grignan, […]
Bibliographie
Constance Cartmill, « Les Déguisements du moi dans la Correspondance de Mme de Sévigné ou la Naissance de l’autobiographie », dans La Spiritualité, l’épistolaire, le merveilleux au Grand Siècle, David Wetsel et Frédéric Canovas (éd.), Tübingen, Gunter Narr Verlag, 2003, p. 139‑146.
Roger Duchêne, Naissances d’un écrivain. Madame de Sévigné, Fayard, 1996.
Nathalie Freidel, La Conquête de l’intime. Public et privé dans la « Correspondance » de Mme de Sévigné, Honoré Champion, 2009.
Cécile Lignereux, « L’Inscription des larmes dans les lettres de Mme de Sévigné : tentations élégiaques et art de plaire épistolaire », RARE – Rhétorique de l’antiquité à la Révolution (juin 2012), http://www.cairn.info/revue-litteraturesclassiques1-2007-1-p-79.html.
Marie‑Odile Sweetser, « La Lettre comme instance autobiographique : le cas de Mme de Sévigné », Autobiography in French Literature (French Literature Series, XII), University of South Carolina, 1985, p. 32‑40.
Depretto Laure, « Sévigné (marquise de) », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 732-734, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/sevigne-marquise-de, page consultée le 23/11/2024.