Sans doute l’existentialisme et la personnalité de Sartre, puis le structuralisme et son esprit de système retardèrent-ils aux années 1990 la connaissance de la pensée du philosophe Paul Ricœur, pourtant essentielle au XX^e siècle : celle‑ci développe la phénoménologie et l’herméneutique dans le dialogue avec les sciences humaines et sociales. Axée autour des questions du sens, de la subjectivité, de la fonction heuristique de la fiction, notamment littéraire et historique, son œuvre éclaire et stimule l’autobiographie et sa critique. Il écrit d’ailleurs lui-même une autobiographie : Réflexion faite. Autobiographie intellectuelle (1995). Son intérêt pour la subjectivité […]

Bibliographie

L’Héritage littéraire de Paul Ricœur, Fabula/les colloques, http://www.fabula.org/colloques/sommaire1852.php, 2013.

Raphaël Baroni, « Ce que l’intrigue ajoute au temps. Une relecture critique de Temps et Récit de Paul Ricœur », dans Poétique n^o 163, 2010/3.

Michel Braud, Béatrice Laville et Brigitte Louichon (dir.), Les Enseignements de la fiction, Presses universitaires de Bordeaux, 2006.

Jean Grondin, Paul Ricœur, PUF, 2013.