Nourissier, François
François Nourissier s’est montré sans conteste le plus doué de cette génération d’écrivains nés dans les années 1920 et se faisant reconnaître aux alentours de 1950. Seul l’égale, en talent et en intelligence, Roger Nimier, romancier né, étranger à la tentation autobiographique, disparu prématurément. Certes, François Nourissier aura été un romancier honorable et même valeureux, mais il n’aura pas donné sa pleine mesure dans le roman, à l’exception de L’Empire des nuages (1981). Il en était conscient, puisqu’il intitula sa somme autobiographique À défaut de génie (2000). Malgré la défaveur qui entoure aujourd’hui un écrivain pourvu d’une position […]
Bibliographie
Jacques Lecarme, « Bleu comme la nuit, une autofiction avant la lettre », dans Littératures contemporaines, no 8, « Quinze romans dans le siècle », 2000, p. 189‑199.
Aragon, Frédéric Badré, Alain Besançon, Régis Debray et Jacques Lecarme, Nourissier autobiographe, Gallimard, 2000, hors commerce (livret joint à un coffret de quatre textes autobiographiques de François Nourissier).
Lecarme Jacques, « Nourissier, François », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 585-588, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/nourissier-francois, page consultée le 22/11/2024.