Nerval, Gérard de

« Je suis du nombre des écrivains dont la vie tient intimement aux ouvrages qui les ont fait connaître », écrit Nerval dans Promenades et souvenirs (1855), faisant apparaître rétrospectivement dans l’ensemble de son œuvre une dimension autobiographique diffuse.

De fait, bien avant que Nerval n’assume un projet autobiographique, la vie est bien la matière de son œuvre. En témoignent par exemple les Lettres d’amour, autrefois titrées Lettres à Jenny Colon (1839), qui, réelles ou fictives, donneront lieu à plusieurs tentatives de transposition littéraire. En témoigne aussi le manuscrit de la Généalogie […]

Bibliographie

Jacques Bony, Le Récit nervalien. Une recherche des formes, José Corti, 1990.

JeanNicolas Illouz, « “Un mille-pattes romantique” : Aurélia de Gérard de Nerval ou le Livre et la Vie », dans Nerval, Œuvres complètes, t. XIII, Classiques Garnier, 2013.


Auteur(s) de l'article: 

Page: 
577-578

Pour citer cet article: 

Illouz Jean-Nicolas, « Nerval, Gérard de », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 577-578, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/nerval-gerard-de, page consultée le 22/11/2024.