Thème anodin, penseront certains. Pas si sûr. Dans des genres littéraires et pratiques d’écriture articulés sur le temps qui passe (lettre et journal personnel), le temps qu’il fait n’est pas sans importance. Les livres de raison, qui peuvent être considérés comme une pratique annonciatrice du journal personnel, accordent déjà une place à la notation météorologique. Ces livres dévolus à la mémoire économique (entrées et sorties d’argent, transactions diverses) portent également les traces de la mémoire familiale et du mémorable météorologique (orages violents, grêle destructrice…) aux conséquences notables sur le travail de la […]

Bibliographie

Karin Becker (dir.), La Pluie et le beau temps dans la littérature française. Discours scientifiques et transformations littéraires, du Moyen Âge à l’époque moderne, Hermann, 2011.

Alain Corbin (dir.), La Pluie, le soleil et le vent. Une histoire de la sensibilité au temps qu’il fait, Aubier, 2013.

Anouchka Vasak, Météorologies. Discours sur le ciel et le climat, des Lumières au romantisme, Honoré Champion, 2007.