Mauriac, Claude
Fils aîné de François Mauriac, Claude Mauriac connaît une enfance heureuse à Paris, où il vit et suit une scolarité normale. Il s’en échappe le week‑end pour Vémars et l’été pour Saint‑Symphorien, puis Malagar. Ce bonheur est tragiquement brisé par la mort prématurée, à 14 ans, de son cousin bien‑aimé, Bertrand Gay‑Lussac, le 26 juillet 1928. Blessure inguérissable dont témoignent son journal et son œuvre. Car déjà il écrit sa vie, d’abord de manière sporadique : carnet de 1925, agenda de 1927, cahier de 1927‑1930. Le 1er janvier 1930, il inaugure, sur un agenda, un journal quotidien qu’il tiendra fidèlement jusqu’au 31 décembre 1939. Très factuel au départ, […]
Bibliographie
RITM, no 28, « Claude Mauriac ou la Liberté de l’esprit », Université de Paris X, Nanterre, 2003 ; site : http://www.claudemauriac.org.
Philippe Lejeune, Autogenèses. Les Brouillons de soi 2, Seuil, 2013.
Allemand Jean, « Mauriac, Claude », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 535-536, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/mauriac-claude, page consultée le 23/11/2024.