Larbaud, Valery
Le père de Larbaud, Nicolas Larbaud, d’origine provençale et catholique, préparateur en chimie à l’université de Lyon, découvre, en 1859, plusieurs sources minérales à Saint‑Yorre et se constitue une fortune confortable grâce à leur exploitation. Le grand-père maternel de Larbaud, Valery Bureau des Étivaux, avocat et homme politique, de vieille famille bourbonnaise protestante, est condamné à l’exil lors du coup d’État de 1851 : ses deux filles, Isabelle (la mère de Larbaud) et Jane passent leur enfance à Genève (vie précaire de deux petites filles en exil transposée par Larbaud dans Rachel Frutiger, 1914). Rentré ruiné en France après la chute […]
Bibliographie
Anne Chevalier, « Valery Larbaud : le secret » et Françoise Lioure, « Le Journal de Larbaud ou Larbaud intimiste », dans Larbaud – Suarès, Yves‑Alain Favre et Monique Kuntz (dir.), Aux amateurs de livres, 1987.
Françoise Lioure, « Le Modernisme de Larbaud », dans Cahiers de L’Herne, no 61, 1992, p. 99‑130.
Paule Moron, « Un journal inédit de Valery Larbaud, “D’Annecy à Corfou” 1931‑1932 », thèse pour l’obtention du doctorat de l’université de Caen, 1996.
Lioure Françoise, « Larbaud, Valery », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 480-482, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/larbaud-valery, page consultée le 23/11/2024.