S’il est un siècle autobiographique par excellence, c’est bien le XVIII^e siècle, qui correspond à l’émancipation progressive de l’individu. Redéfini par une raison philosophique qui s’applique à tous les domaines, travaillé par le sensualisme lockien, qui abandonne les idées innées, repensé au sein de mutations familiales et sociales, l’individu libère peu à peu une parole jusqu’alors peu audible, même si cette émancipation est loin d’être linéaire sur l’ensemble du siècle et de ses pratiques autobiographiques. C’est sur ce terreau fertile que l’écriture de soi s’épanouit dans des formes pourtant préexistantes. […]

Bibliographie

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Jean‑Marie Goulemot, « Temps et autobiographie dans les Confessions : une tentative de réinscription culturelle », dans Thélème, Revista complutense de estudios franceses, Madrid, n^o 16, 2001.

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Catriona Seth, La Fabrique de l’intime. Mémoires et journaux de femmes du XVIII^e siècle, Laffont, 2013.