Flaubert, Gustave
En théoricien de l’« impersonnalité », cohérent avec ses principes, Flaubert n’a pas publié d’œuvres autobiographiques. Il avait tracé une ligne de séparation nette entre sa vie privée et ses œuvres, à une époque de médiatisation de l’écrivain par le reportage et la photographie. Sa production autobiographique n’était pas destinée au public : certaines œuvres de jeunesse restées inédites de son vivant, des fragments de journaux intimes, les récits de ses voyages et la correspondance. À une demande de renseignements sur sa vie privée, Flaubert répondait : « Je n’ai aucune biographie. […] Je pense, au contraire, que l’écrivain ne doit laisser de lui que ses œuvres. Sa vie […]
Bibliographie
Jean Bruneau, Les Débuts littéraires de Gustave Flaubert, 1831‑1845, Armand Colin, 1962.
Notices des œuvres autobiographiques, dans Gustave Flaubert, Œuvres de jeunesse, Guy Sagnes et Claudine Gothot‑Mersch (dir.), Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2001.
Claudine Gothot-Mersch, La Genèse de « Madame Bovary », José Corti, 1966 (Genève, Slatkine Reprint, 1980).
Amélie Schweiger, Flaubert en toutes lettres. L’écriture épistolaire dans la correspondance et dans l’œuvre, Mont‑Saint‑Aignan, Publications des universités de Rouen et du Havre, 2012.
Leclerc Yvan, « Flaubert, Gustave », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 337-339, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/flaubert-gustave, page consultée le 22/11/2024.