Cixous, Hélène
Hélène Cixous passe son enfance en Algérie. De mère ashkénaze et de père sépharade, elle devient universitaire, crée le Centre d’études féminines et d’études de genre, et participe à la fondation de la revue Poétique. Essayiste, romancière et dramaturge, elle n’a pas toujours été l’autobiographe féconde qu’elle est devenue ; celle pour qui intus et in cute est plus qu’une simple référence littéraire, une éthique de l’écriture et de la vie. Engagée dans un renouveau du féminisme, elle fut d’abord une romancière capable d’inventer une autre pratique de la déconstruction du récit après le nouveau roman. Mais les années 1990 marquent chez elle un véritable virage. […]
Bibliographie
Mireille Calle-Gruber, Du café à l’éternité. Hélène Cixous à l’œuvre, Paris, Galilée, 2002.
Jacques Derrida, « H. C. pour la vie, c’est dire... », dans Hélène Cixous, croisée d’une œuvre, Mireille Calle‑Gruber (dir.), Galilée, 2000, p. 13‑140.
Mary-E. Schipa, « Hélène Cixous : sur la piste d’une autobiographie féministe », dans Romance Review, no 5 (1), Chestnut Hill, MA., 1995, p. 29‑37.
Decout Maxime, « Cixous, Hélène », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 192-193, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/cixous-helene, page consultée le 27/12/2024.