Fils de Jean d’Aubigné, issu d’une famille de tanneurs-cordonniers, et de Catherine de L’Estang, qui meurt en lui donnant naissance, Agrippa (du latin aegre partus) reçoit une éducation humaniste soignée. Son père lui ayant fait prêter serment de venger les conjurés d’Amboise en 1560, il combat dans le camp protestant dès la troisième guerre de religion (1568-1569). Entre 1571 et 1573, amoureux de Diane Salviati, il compose un recueil pétrarquiste, Le Printemps. Ayant échappé au massacre de la Saint‑Barthélemy, il participe dès l’été 1573 à la vie littéraire de la cour de France, où il réside dans l’entourage d’Henri de Navarre jusqu’à l’évasion de […]

Bibliographie

André Thierry, « Agrippa d’Aubigné : de l’histoire aux mémoires et à l’autobiographie », dans Cahiers de l’Association internationale des Études françaises, n^o 40, Les Belles Lettres, 1988, p. 23‑38.

Nadine Kuperty-Tsur, « Aspects de la rhétorique d’Agrippa d’Aubigné dans Sa vie à ses enfants », dans Albineana, Cahiers d’Aubigné, n^o 13, 2001, p. 105‑118.

Nadine Kuperty-Tsur, « De l’Histoire universelle à Sa vie à ses enfants, comment s’inscrire dans l’histoire », dans Albineana, Cahiers d’Aubigné, n^o 19, 2007, p. 175‑193.

Marie-Hélène Servet-Prat, « Sa vie à ses enfants d’Agrippa d’Aubigné : Paroles de soi ou paroles d’un autre ? », dans Paroles de l’Autre et genres littéraires XVI^e‑XVII^e siècles, Illustrations, interactions, subversions, Pierre Servet et Marie‑Hélène Servet‑Prat (dir.), Cahiers du Gadges, n^o 5, 2007, p. 203-229.