Antiquité (précurseurs)

L’Antiquité classique n’a pas connu l’autobiographie au(x) sens moderne(s) du terme, mais l’expression du moi n’y est pas absente et l’on peut y trouver comme des esquisses d’autobiographies dans les discours, les journaux de voyage, les Mémoires, l’historiographie, la poésie, les lettres ou même l’épigraphie honorifique, votive ou funéraire, avec des différences inhérentes à une société où l’individuel s’efface dans le collectif.
Des informations autobiographiques, souvent peu précises, peuvent transparaître dans des œuvres qui ont une tout autre destination : ainsi pour Hésiode […]

Bibliographie

Marie-Françoise Baslez, Philippe Hoffmann et Laurent Pernot (dir.), L’Invention de l’autobiographie : d’Hésiode à saint Augustin, Presses de l’École normale supérieure, 1993.

Pierre Courcelle, Les « Confessions » de saint Augustin dans la tradition littéraire. Antécédents et postérité, Études augustiniennes, 1963.

Michel Foucault, Histoire de la sexualité III. Le souci de soi, Gallimard, 1984.

Philippe Gasparini, La Tentation autobiographique. De l’Antiquité à la Renaissance, Seuil, 2013.


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58-64

Pour citer cet article: 

Poignault Rémy, « Antiquité (précurseurs) », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 58-64, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/antiquite-precurseurs, page consultée le 22/11/2024.