Amrouche, Jean

Né à Ighil Ali (village kabyle du Djurdjura méridional), Jean el-Mouhoub Amrouche appartient à une famille berbère ayant assimilé la civilisation française (l’arrière-grand-père de Jean était spahi et interprète) bien avant sa conversion au christianisme vers la fin du XIXe siècle. Doublement marginalisée par sa religion et sa situation des plus modestes, la famille Amrouche déménage à Tunis en 1909, où Jean est scolarisé d’abord à l’école laïque de la ville et ensuite à l’école Bab-Aléoua, avant d’intégrer l’École normale de Tunis (1921-1924). L’adolescent berbère y sera remarqué pour ses dons, et en 1925 il s’installe à Versailles, où il prépare le concours […]

Bibliographie

Actes du colloque Jean Amrouche, l’éternel Jugurtha (1906-1962), Marseille, Éditions du Quai-Jeanne Laffitte, 1987.

Beïda Chikhi (dir.), Jean, Taos et Fadhma Amrouche. Relais de la voix, chaîne de l’écriture, L’Harmattan, 1998.

Jean Dejeux, « Jean Amrouche, écrivain algérien », dans Confluent, no 22, juin 1962.

Réjane Le Baut, Jean El-Mouhoub Amrouche. Algérien universel, Alteredit, 2003.

Philippe Lejeune, Je est un autre. L’autobiographie, de la littérature aux médias, Seuil, 1980.


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48-49

Pour citer cet article: 

Brozgal Lia Nicole, « Amrouche, Jean », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 48-49, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/amrouche-jean, page consultée le 15/12/2024.