Cavalier, Alain

Après s’être essayé à un cinéma politique (L’Insoumis, 1964), puis plus commercial (La Chamade, 1968), et s’être un temps éloigné de la réalisation, Alain Cavalier fait le choix du dépouillement, qui lui apportera le succès avec Thérèse en 1986, et surtout d’un cinéma autobiographique d’une très grande beauté. Son cycle trouve son origine dans Ce répondeur ne prend pas de messages (1978), film énigmatique où, le visage entouré de bandelettes, Cavalier repeint son appartement en noir jusqu’à l’obscurité totale, laissant apparaître par de multiples traces son deuil de l’actrice Irène Tunc, morte en 1972. Mais ce n’est que dans les années 1990, avec le passage à la vidéo Hi […]

Bibliographie

Jean-Louis Jeannelle, « Entretien avec Alain Cavalier », dans Itinéraires, no 4, « Intus et in cute : Pour une histoire de l’intime et de ses variations », Françoise Simonet-Tenant et Anne Coudreuse (dir.), 2009, p. 175-191.

Jean-Pierre Limosin, Alain Cavalier, 7 chapitres, 5 jours, 2 pièces-cuisine, 1995.

Jean-Pierre Limosin et Serge Toubiana, « Les Pulsations de mon cœur : entretien avec Alain Cavalier », Cahiers du cinéma, no 404, juillet-août 1996, p. 42-49.

René Prédal, Le Cinéma à l’heure des petites caméras, Klincksieck, 2008.

Amanda Robles, Alain Cavalier, filmeur, De l’incidence éditeur, 2011.


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Pour citer cet article: 

Jeannelle Jean-Louis, « Cavalier, Alain », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 168, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/cavalier-alain, page consultée le 23/12/2024.