Camara, Laye

En 1953, alors qu’il poursuit sa formation de mécanicien et vit à Paris, Camara publie L’Enfant noir, chez Plon, qui connaît un succès immédiat et reçoit l’année suivante le prix Charles Veillon. Sous-titré « roman », il a été lu comme une autobiographie, car le lecteur y retrouve le nom de l’auteur avec la formule « mon neveu Laye », son père forgeron, son lieu de naissance en Haute-Guinée, ainsi qu’une prise en charge du récit par un « je » qui narre sa propre jeunesse sur un ton nostalgique attestant d’une perte irrémédiable. Le récit est motivé par la volonté de témoigner d’un univers révolu, celui de l’enfance heureuse au sein de la famille, ainsi […]

Bibliographie

Mongo Beti (AB), « L’Enfant noir », dans Présence africaine, no 16, 1954, p. 419-422.

Mongo Beti (AB), « Afrique noire, littérature rose », dans Présence africaine, nos 1-2, 1955, p. 133-145.

Jacques Bourgeacq, « L’Enfant noir » de Camara Laye : sous le signe de l’éternel retour, Sherbrooke, Naaman, 1984.

Abiola Irele, « In Search of Camara Laye », dans Research in African Literatures, vol. 37-1, 2006, Indiana Press, p. 110-127.

Adele King, The Writings of Camara Laye, Londres-Ibadan, Heinemann, 1980.

Alain Mabanckou, « Laye (Camara), l’extraordinaire écrivain guinéen », Écrivain et oiseau migrateur, André Versaille éditeur, 2011, p. 91-98.

Christopher Miller, « L’Enfant noir, Totemism, and Suspended Animism », Theories of Africans. Francophone Literature and Anthropology in Africa (chap. 4), The University of Chicago Press, 1990.


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Pour citer cet article: 

Le Quellec Cottier Christine, « Camara, Laye », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 152, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/camara-laye, page consultée le 23/11/2024.