Vieillesse

Difficile vieillesse Au début des temps modernes s’exprime en littérature l’horreur de la vieillesse. Montaigne lui-même fait la part belle aux maux de l’âge, et son journal de voyage contient des évocations précises de la maladie. Au XIXe siècle, le sentiment de la fuite du temps s’exacerbe, enraciné dans la crainte du gaspillage. En 1875, Flaubert se plaint auprès de Zola des douleurs de la « lugubre vieillesse » et évoque son spleen. Désormais, le corps est au centre des écrits autobiographiques. Correspondances et journaux intimes permettent alors de dresser un véritable bilan de santé. Eux‑mêmes soumis au passage du temps, ils nous confrontent à notre propre finitude. Comme le […]

Bibliographie

La Faute à Rousseau, no 44, « Vieillir », février 2007.

Annette Keilhauer (dir.), Vieillir féminin et écriture autobiographique, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2007.

Liana Nissim et Claude Benoît (dir.), Études sur le vieillir dans la littérature française. Flaubert, Balzac, Sand, Colette et quelques autres, Clermont‑Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2008.


Auteur(s) de l'article: 

Page: 
800-801

Pour citer cet article: 

Jongy-Guéna Béatrice, « Vieillesse », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 800-801, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/vieillesse, page consultée le 26/11/2024.