Le tombeau renvoie à la mort et au défunt à qui hommage est rendu. Si l’objet, la sépulture, est fortement thématisé dans l’art, le genre, lié à une volonté commémorative, se décline sous diverses formes, en musique comme en littérature, et remplit plusieurs fonctions. Il convient de le rapprocher et de le distinguer de microgenres voisins tels que l’épitaphe, le mémorial, la consolation, le monument ou l’hommage funèbre. Le genre du discours funèbre auquel il se rattache est très ancien et le tombeau est une variante de l’épitaphe que pratiquaient les Grecs, encomion adressé aux morts. Il naît parfois de l’évocation d’un tombeau réel ou imaginaire (Tumulus) […]

Bibliographie

Marie-Paule Berranger, Les Genres mineurs dans la poésie contemporaine, PUF, 2004, p. 237‑240.

Françoise Joukovsky, La Gloire dans la poésie française et néolatine du XVI^e siècle, des rhétoriqueurs à Agrippa d’Aubigné, Genève, Droz, 1969, p. 404‑419.

La Licorne, n^o 29, « Le Tombeau poétique en France », textes réunis par Dominique Moncond’huy, 1994.