Mémoires d’une jeune fille rangée (Simone de Beauvoir)

Dans un entretien avec Madeleine Gobeil, Portrait croisé de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir, Simone de Beauvoir déclarait en 1967 au sujet des Mémoires d’une jeune fille rangée, paru en 1958 : « Je pourrais dire, en un sens, que je n’ai écrit mes autres livres, ceux d’avant, les romans, que pour avoir le droit un jour d’écrire cette histoire 1. » Cette formule offrait une variation sur le pacte autobiographique a posteriori placé à l’entame de La Force des choses en 1960, soit deux ans après la parution du récit d’enfance : « Mes vingt premières années, il y a longtemps que je désirais me les raconter ; je n’ai jamais oublié les appels que j’adressais, adolescente, à la femme qui allait me résorber en elle, corps et âme : il ne resterait rien de moi, pas même une pincée de cendres ; je la conjurais de m’arracher un jour à ce néant où elle m’avait plongée. Peut-être mes livres n’ont-ils été écrits que pour me permettre d’exaucer cette ancienne prière. » (Prologue de La Force de l’âge, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », t. I, 2018, p. 355).

Mémoires d’une jeune fille rangée représente le point d’aboutissement du « projet originel » beauvoirien, phénomène d’autoréalisation auquel la jeune fille devenue philosophe (et écrivaine) a toujours aspiré, dont la réalisation concrète n’est autre que son récit d’enfance. Il s’agit là d’un point commun des « autobiographies existentialistes » (Journal du voleur de Genet, La Bâtarde de Leduc, Le Traître d’André Gorz, Les Mots de Sartre…), mais auquel Beauvoir confère le caractère autotélique que celle-ci a voulu donner à son existence, ainsi que le montre explicitement un passage peu après celui où l’autobiographe vient d’évoquer son « projet fondamental » (à savoir « m’approprier le monde ») :

Je sortais de l’âge ingrat, au lieu de regretter mon enfance, je me tournai vers l’avenir ; il restait assez lointain pour ne pas m’effaroucher et déjà il m’éblouissait. Cet été-là, entre tous les étés, je m’enivrai de sa splendeur. Je m’asseyais, sur un bloc de granit gris, au bord de l’étang que j’avais découvert à La Grillère, un an plus tôt. Un moulin se mirait dans l’eau où vagabondaient des nuages. Je lisais les Promenades archéologiques de Gaston Boissier, et je me disais qu’un jour je me promènerais sur le Palatin. Les nuages, au fond de l’étang, se teintaient de rose ; je me levais, mais je ne me décidais pas à partir ; je m’adossais à la haie de noisetiers ; la brise du soir caressait les fusains, elle me frôlait, me souffletait, et je m’abandonnais à sa douceur, à sa violence. Les noisetiers murmuraient et je comprenais leur oracle ; j’étais attendue : par moi-même. Ruisselante de lumière, le monde couché à mes pieds comme un grand animal familier, je souriais à l’adolescente qui demain mourrait et ressusciterait dans ma gloire : aucune vie, aucun instant d’aucune vie ne saurait tenir les promesses dont j’affolais mon cœur crédule. (Mémoires d’une jeune fille rangée, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », t. I, 2018, p. 134 – nous soulignons)

Néanmoins, plutôt que la notion sartrienne de « projet originel » (dans L’Être et le Néant), parlons de « choix originel ». En effet, au chapitre II de Pour une morale de l’ambiguïté, Beauvoir écrit : « Le malheur de l’homme, a dit Descartes, vient de ce qu’il a d’abord été un enfant » (Pour une morale…, 1947 ; Gallimard, « Folio », 2003, p. 47), et développe la notion d’« esprit de sérieux », qui pousse l’enfant à « considérer les valeurs comme des choses toutes faites », autrement dit à « jouer à être », là où, en réalité, chacun est manque d’être, l’enfant ne contenant pas l’homme qu’il deviendra. Le drame du choix originel tient donc à ce qu’il « s’opère instant par instant pour la vie entière, c’est qu’il s’opère sans raison, avant toute raison, c’est que la liberté n’y est présente que sous la figure de la contingence » (p. 54). Là se mesurent la portée mais aussi l’ambiguïté de la si belle formule : « j’étais attendue : par moi-même » – est-ce l’enfant qui désire ardemment se sauver tout entière sous sa forme adulte ou l’autobiographe qui prend conscience de son choix originel à travers la femme qu’elle est librement devenue ? Là se situe l’enjeu existentiel du récit, évocation d’une petite fille que tout, son caractère, ses croyances religieuses, et plus encore son milieu social encourage à l’esprit de sérieux et qui résistera longtemps à admettre et assumer sa liberté, préférant entrevoir un « avenir qui, au lieu de [la] séparer [d’elle]-même, se déposerait dans [s]a mémoire » (Mémoires…, p. 19). De telles rêveries préfigurent bien une vocation autobiographique (« Tel était le sens de ma vocation : adulte, je reprendrais en main mon enfance et j’en ferais un chef-d’œuvre sans faille. Je me rêvais l’absolu fondement de moi-même et ma propre apothéose », p. 52), mais une vocation entravée par le désir de placer sa vie « sous la figure de la nécessité » (p. 51), aveugle de ce fait à la responsabilité fondamentale qu’implique le choix que chacun fait de lui-même. Pour prendre conscience de cela, la jeune fille devra subir bien des vexations ou bien des échecs (la supériorité flagrante accordée à son amie Zaza, l’entrée dans la puberté qui la prive de l’attention privilégiée de son père, le désintérêt des garçons de son milieu, les atermoiements de son cousin Jacques, qui lui préfère une autre jeune fille, mieux dotée…) : à chaque étape, il lui faut « reconnaître [s]a défaite », sortir peu à peu de l’« arrogante solitude » qui la protégeait jusqu’alors et se confronter à ce « sérieux événement » que représente la découverte de n’être « ni l’unique, ni la première : une parmi d’autres, et soudain incertaine de ses véritables capacités » (p. 322-323). Ce n’est qu’à l’issue d’un long parcours semé d’obstacles, comme dans tout récit ou roman d’apprentissage, que la jeune femme, peut, en particulier au moment où elle se décide à préparer le concours de l’agrégation, sortir du « labyrinthe » dans lequel elle se trouvait enfermée et s’acheminer « vers une libération définitive » (p. 264). Avec Sartre enfin, rencontré au moment de préparer l’oral de l’agrégation, les échanges intellectuels passionnés lui permettront de se forger les outils qui lui manquaient concernant « le rapport de la situation et de la liberté » : « Je soutenais que, du point de vue de la liberté, telle que Sartre la définissait – non pas résignation stoïcienne mais dépassement actif du donné – les situations ne sont pas équivalentes : quel dépassement est possible à la femme enfermée dans un harem ? Même cette claustration, il y a différentes manières de la vivre, me disait Sartre. » (La Force de l’âge, p. 759). Certes, Beauvoir avait théoriquement raison, même si la force dialectique de son compagnon l’emporta à l’époque ; du moins le débat la conduisit-il à mesurer le vertige de la liberté qu’est toute existence pour celui qui en assume pleinement le cours. En cela, Le Deuxième Sexe représente en 1949, vingt ans après cette conversation avec Sartre (et près de dix ans avant les Mémoires d’une jeune fille rangée qui en sont la démonstration concrète), la réponse aux objections de celui-ci, résumée en ces termes : « Le drame de la femme, c’est ce conflit entre la revendication fondamentale de tout sujet qui se pose toujours comme l’essentiel et les exigences d’une situation qui la constitue comme inessentielle. Comment dans la condition féminine peut s’accomplir un être humain ? » (Le Deuxième Sexe, t. I, p. 34).

Le long processus d’émancipation rapporté par Beauvoir se moule dans un récit d’apparence très lisse, dont la chronologie paraît étale. Peu de dates précises : au temps calendaire ou historique, l’autobiographe préfère le rythme scolaire et son caractère cyclique, en sorte que le repérage chronologique fonctionne de manière relative. La jeune fille est prise dans le flux du temps commun, mais au fur et à mesure qu’elle grandit domine de plus en plus le rythme scolaire puis universitaire, son émancipation se confondant avec ses études, couronnées par sa réussite dans le domaine de la philosophie (rappelons que Kant définissait les « Lumières » comme « la sortie de l’homme hors de l’état de tutelle dont il est lui-même responsable », plus précisément la capacité à « se servir de son entendement sans être dirigé par un autre »). Toutefois, le caractère étale de ce processus ne doit pas tromper : il existe une grande disparité entre l’ordre de l’histoire et celui du récit : la toute petite enfance tient en un paragraphe ; à la fin de la deuxième partie, la jeune Simone de Beauvoir a dix-sept ans et termine tout juste ses études secondaires : les deux premières parties du livre racontent donc les dix-sept premières années de son existence, tandis que les suivantes (plus étendues : 182 pages pour les deux dernières parties, contre 153 pour les deux premières), sont consacrées à quatre années de son existence, les trois années de licence dans la troisième partie, la quatrième partie portant sur la seule année de l’agrégation. Avec la maîtrise de son existence, la jeune Simone de Beauvoir fait une expérience de la durée toujours plus dense. Ainsi qu’Éliane Lecarme-Tabone l’a montré, au sein de la dynamique de libération se mêlent à la fois un conte sentimental (du faux amour pour Jacques à la rencontre avec Sartre), un récit de conversion (de la nécessité à la liberté), et l’affirmation d’une vocation (d’écrivaine mais aussi d’autobiographe).

Plus profondément, c’est le rapport de la conscience au temps qui se trouve en jeu dans les Mémoires d’une jeune fille rangée : la manière dont la conscience d’une jeune fille rangée appréhende le monde, son existence, et autrui. S’il est très peu de prolepses ou d’analyses dans l’ensemble du texte, le présent apparaît en revanche toujours plus ou moins flottant, sous-tendu par des articulations logiques entre les épisodes, bien que de manière plus discrète que dans le cas des Mots de Sartre. En cela, l’essentiel tient au rapport de la petite puis de la jeune fille au futur : d’abord la certitude d’être « l’absolu fondement » d’elle-même, puis la découverte que le passé la tient, tant elle désire « l’emporter tout entier avec [elle] dans l’avenir » (Mémoires…, p. 295), et peu à peu la révélation de sa liquidation comme condition pour se réinventer elle-même – Dieu, l’autorité maternelle, le désir d’un mariage bourgeois avec Jacques… : une telle liquidation structure toutes les phases du récit. À chacune d’entre elles, la jeune femme rompt avec une forme d’extrémisme, cette manière de vouloir « tout ou rien » (p. 154), forme privilégiée de sa quête illusoire de nécessité – son amie Zaza, éperdument admirée durant leur enfance, mais durant leur adolescence dominée à son tour par Simone en marche vers la liberté en raison de la pression familiale exercée par la famille Mabille (nom fictif des Lacoin), reconnaît : « Mais quelle que soit la voie que je doive suivre, je ne peux pas comme vous aller à la vie avec tout moi-même ; au moment où j’existe avec le plus d’intensité, j’ai encore le goût du néant dans la bouche. » (p. 259).

Les Mémoires d’une jeune fille rangée peuvent se résumer comme le récit d’une promesse tenue, mais au prix d’une réinvention des termes mêmes de cette promesse : tel est le sens du sourire adressé à « l’adolescente qui demain mourrait et ressusciterait dans [s]a gloire », un été, au pied de noisetiers. Les déceptions se succèdent, comme lorsque l’adolescente reprend espoir au contact de Garric et des Équipes sociales, puis découvre la duperie que représente ce qu’elle avait cru être la « voie de l’héroïsme » (p. 168) : « L’ennui revenait, et le désespoir. […] Quelle chute ! À nouveau, l’avenir, c’était aujourd’hui et toutes les promesses auraient dû être tenues sans attendre. Il fallait servir : à quoi ? à qui ? J’avais beaucoup lu, réfléchi, appris, j’étais prête, j’étais riche, me disais-je : personne ne me réclamait rien. » (p. 210). C’est en accédant à l’autonomie et en trouvant en Sartre le partenaire longtemps attendu que Simone de Beauvoir trouve enfin un rapport équilibré à son existence : « l’avenir me semblait soudain plus difficile que je ne l’avais escompté mais il était aussi plus réel et plus sûr ; au lieu d’informes possibilités, je voyais s’ouvrir devant moi un champ clairement défini, avec ses problèmes, ses tâches, ses matériaux, ses instruments, ses résistances. Je ne me demandai plus : que faire ? Il y avait tout à faire ; tout ce qu’autrefois j’avais souhaité faire : combattre l’erreur, trouver la vérité, la dire, éclairer le monde, peut-être même aider à le changer. Il me faudrait du temps, des efforts pour tenir, ne fût-ce qu’une partie des promesses que je m’étais faites : mais cela ne m’effrayait pas. Rien n’était gagné : tout restait possible. » (p. 323).

En raison du rôle accordé à sa rencontre avec Sartre et à la manière dont ce dernier décide de la « prend[re] en main » (p. 318), on s’est beaucoup demandé si ce récit d’enfance et de jeunesse pouvait être considéré comme une autobiographie féministe. Beauvoir a été critiquée pour avoir revendiqué pour elle-même une sorte de privilège (terme éminemment beauvoirien : « Il n’y a pas loin du contentement à la suffisance. Satisfaite de la place que j’occupais dans le monde, je la pensais privilégiée », p. 42), cela en particulier parce qu’elle se « flattai[t] d’unir en [elle] “un cœur de femme, un cerveau d’homme” », manière de se vouloir « l’Unique » (p. 277). Une telle certitude la protège de la concurrence exercée par les garçons de son entourage d’étudiants : « au départ, les hommes furent pour moi des camarades et non des adversaires. Loin de les envier, ma position, du fait qu’elle était singulière, me paraissait privilégiée. » (p. 276) – par conséquent de retourner à son avantage le privilège social reconnu aux hommes. Néanmoins, la supériorité accordée à Sartre ne doit pas être considérée comme une défaite pour la jeune philosophe, mais au contraire comme l’élément d’une dialectique nécessaire à l’idéal de perfection que Simone de Beauvoir s’est fixé, qui se pense comme « quelqu’un en train de se faire », ayant « l’ambition de progresser à l’infini » : « l’élu, je le voyais du dehors comme une personne achevée ; pour qu’il demeurât toujours à ma hauteur, je lui garantissais dès le départ des perfections qui pour moi n’existaient encore qu’en espoir » (p. 134). Au sein du couple rêvé par la jeune femme, le privilège est donc amené à circuler, selon une perspective d’entraide qui ouvre le récit autobiographique à une dynamique dont La Force de l’âge et les volumes mémoriaux qui suivront offriront l’aboutissement.

Références

Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, éd. Éliane Lecarme-Tabone, et La Force de l’âge, éd. Jean-Louis Jeannelle, Hélène Baty-Delalande et al., dans Mémoires, dir. Jean-Louis Jeannelle et Éliane Lecarme-Tabone, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2018.

Id., Pour une morale de l’ambiguïté, suivi de Pyrrhus et Cinéas, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 2003.

Id., Le Deuxième Sexe, t. I, Les faits et les mythes, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1976 (1er dépôt légal 1986).

 


 

Beauvoir repasse les concours

(éléments de bibliographie pour le concours des ENS, programme 2022-2023)

 

 

Essais

Éliane Lecarme-Tabone, « Le Deuxième Sexe » de Simone de Beauvoir, Paris, Gallimard, coll. « Foliothèque », 2008 : https://www.fabula.org/actualites/24046/e-lecarme-tabone-le-deuxieme-sexe-de-beauvoir.html

CR : Jean-François Louette, « Pour relire les Mémoires d’une jeune fille rangée », Les Temps Modernes, n° 619, 2002/3, p. 249-252.

 

Collectifs

Simone de Beauvoir, « Mémoires d’une jeune fille rangée », sous la dir. de Jean-Louis Jeannelle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Didact Concours », 2018. https://www.fabula.org/actualites/87008/simone-de-beauvoir-memoires-d-une-jeune-fille-rangee-presses-universitaires-de-rennes.html.

Littérature, n° 191 : « Beauvoir en ses mémoires », dir. Jean-Louis Jeannelle, 2018 : https://www.fabula.org/actualites/86339/litterature-n-191-beauvoir-en-ses-memoires.html; https://www.cairn.info/revue-litterature-2018-3-page-41.htm.

CR : Francis Walsh, « Beauvoir : écriture mémoriale & naissance de l’autrice », compte rendu de Littérature, n° 191, « Beauvoir en ses mémoires », dir. Jean-Louis Jeannelle, septembre 2018, et Simone de Beauvoir, « Mémoires d’une jeune fille rangée », dir. Jean-Louis Jeannelle, Rennes : Presses Universitaires de Rennes, coll. « Didact : Concours », 2018 : https://www.fabula.org/revue/document12223.php.

« Sartre et Beauvoir : genèses croisées », Genesis, n° 53, dir. Jean-Louis Jeannelle & Jean Bourgault, Paris, Sorbonne Université Presse, 2022 : https://sup.sorbonne-universite.fr/catalogue/revues/genesis/53-sartre-et-beauvoir ; https://journals.openedition.org/genesis/6139.

Cahier de l’Herne : « Simone de Beauvoir » (Éliane Lecarme-Tabone & Jean-Louis Jeannelle, dir.), Paris, L’Herne, 2013 : https://www.fabula.org/actualites/55053/cahier-de-l-herne-beauvoir-dir-jl-jeannelle-et-e-lercarme-ta....

 

Articles

Éliane Lecarme-Tabone, « Essai et autobiographie : du Deuxième Sexe aux Mémoires d'une jeune fille rangée », Les Temps Modernes, n° 654, 2009/3, p. 1-21 : https://www.cairn.info/revue-les-temps-modernes-2009-3-page-1.htm.

Id., « Le Deuxième Sexe, une œuvre littéraire ? », Les Temps Modernes, n° 647-648, 2008/1-2, p. 213-228.

 

Ressources en ligne

Journée d’agrégation sur les Mémoires d’une jeune fille rangée, dir. Jean-Louis Jeannelle, 6 octobre 2018 : https://self.hypotheses.org/journees-dagregation/journee-dagregation-simone-de-beauvoir.

  • Éliane Lecarme-Tabone : « À propos de la nouvelle (inédite) de 1954 sur la mort de Zaza »
  • Marie-Françoise Lemonnier-Delpy : « Fille(s) et mère(s) »
  • Isabelle Grellet : « Simone de Beauvoir et Élisabeth Lacoin : destins croisés »
  • Jean-Louis Jeannelle : « Les ratées de la famille »
  • Sandrine Vaudrey-Luigi : « Unité et valeur stylistiques des Mémoires d’une jeune fille rangée »
  • Simon Bréan : « Beauvoir, démocrate et romanesque »
  • Alain Schaffner : « Le corps dans les Mémoires d’une jeune fille rangée »

Jean-Louis Jeannelle, « Beauvoir ou la fin du mélodrame » : https://webtv.univ-rouen.fr/videos/jean-louis-jeannelle-universite-de-rouen-beauvoir-ou-la-fin-du-melodrame/

Hélène Baty-Delalande, « “On ne naît pas femme, on le devient” : Beauvoir et la fabrique des filles » : https://webtv.univ-rouen.fr/videos/helene-baty-delalande-universite-paris-diderotrennes-2-on-ne-nait-pas-femme-on-le-devient-la-fabrique-des-filles/

 

Podcasts

Matthieu Garrigou-Lagrange, La Compagnie des œuvres, série « Simone de Beauvoir », 22 mai 2018 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-simone-de-beauvoir.

Série « Simone de Beauvoir », Épisode 2/3 : « On ne peut jamais se connaître mais seulement se raconter » : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-compagnie-des-auteurs/on-ne-peut-jamais-se-connaitre-mais-seulement-se-raconter-5190900.

Jean-Louis Jeannelle : « Les Mémoires de Simone de Beauvoir », dans Les Chemins de la philosophie d’ Adèle Van Reeth, 18 mai 2018 : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-chemins-de-la-philosophie/les-memoires-de-simone-de-beauvoir-8973920.

Id., « “Tous ces mots qu’on dit ! Des mots…” : Sarraute et Beauvoir, ou le dialogue impossible », Nathalie Sarraute, vingt-ans après, dir. Yohan Faerber, Ann Jefferson et Olivier Wagner, 17 octobre 2019, https://www.bnf.fr/fr/mediatheque/tous-ces-mots-quon-dit-des-mots-sarraute-et-beauvoir-ou-le-dialogu...

  • 1. Portrait croisé de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir, Radio-Canada mars 1967, un film de Max Cacopardo, interviews de Madeleine Gobeil et de Claude Lanzmann. La transcription de la bande sonore a été faite par Madeleine Gobeil.


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Pour citer cet article: 

Jeannelle Jean-Louis, « Mémoires d’une jeune fille rangée (Simone de Beauvoir) », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. , en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/memoires-dune-jeune-fille-rangee-simone-de-beauvoir, page consultée le 08/05/2024.